Concert Master class de direction du CNSMD de Paris >
orchestreOrchestre de Picardie
directeur musicalArie van Beek
harpe Marcel Cara
violoncelle solo Laurent Rannou
musique symphonique
Felix Mendelssohn
Les Hébrides - ouverture
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Variations Rococo op.33
Bruno Mantovani
Danse libre - pour harpe et orchestre de chambre
Franz Joseph Haydn
Symphonie n°90 en do majeur
En partenariat avec le CNSMD de Paris, sept chefs de la classe de direction ( Mikhail Suhaka, Antoine Petit-Dutaillis, Oscar Jockel, Félix Bénati, Roman Rechetkine, Alizé Léhon, Clara Baget ) encadrés par Arie van Beek, se succéderont au pupitre de l’Orchestre. Après une semaine de master class, l’expérience de la scène leur est offerte.
Joli programme classique, romantique et contemporain pour les talentueux étudiants de la classe du Conservatoire de Paris, qui prendront tour à tour la baguette sous la supervision attentive du Maestro Arie van Beek.
Et l’on commencera par une des plus belles « marines » de la musique romantique : cette grisante Ouverture des Hébrides (1832) que Mendelssohn écrivit sous le choc de sa visite à la grotte maritime de Fingal, au Nord de l’Écosse.
En contraste, les Variations sur un thème rococo » (1879) semblent évoquer, par leur titre, musique un peu « perruque et bas de soie ».
C’est pourtant une grande réussite de l’inspiration néoclassique de Tchaïkovski, exhalant sous le charme « amoroso » du violoncelle solo, toute la grâce d’un XVIIIe siècle de rêve. Même si l’ample et étourdissante variation finale retrouve une verve typiquement russe.
Toute proche de nous par sa date de composition (2017), la Danse libre pour harpe et orchestre de Bruno Mantovani a été conçue comme une sorte de « troisième danse » au fameux diptyque de Debussy, Danse sacrée et Danse profane. On y retrouvera toute la vigueur rythmique, « combative » du compositeur français, fort éloignée des clichés de « grâce et de délicatesse » attachés à l’écriture de la harpe
Destinée au public parisien des Concerts de la Loge Olympique, La Symphonie n° 90, en do majeur de Haydn (1786) est considérée comme particulièrement tributaire du goût français. Notamment à cause de son Menuet, très « versaillais » avec son rythme majestueux, scandé d’emblée aux cors, trompettes et timbales… Une autre de ses singularités tient dans l’énorme plaisanterie du Finale : alors que la symphonie semble se terminer sur une cadence parfaite en do majeur, l’orchestre, au bout de plusieurs mesures de silence, se réveille sur une phrase pensive en ré bémol ! Pour le reste, c’est une joie de tous les instants que cette symphonie : l’admirable allant de l’Allegro (avec ses notes répétées), la beauté tranquille de l’Andante à variations, et tous ces solos (flûte et hautbois surtout), si merveilleusement bienvenus…
Durée : 1h05
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Conservatoire à Rayonnement Régional d'Amiens Métropole 3 Rue Frédéric Petit 80000 Amiens
03 22 80 52 63
Tarifs
entrée gratuite sur réservation obligatoire

