Concert Journée régionale de la 21ème édition du Grand Prix Lycéen des Compositeurs >
musique symphonique
Felix Mendelssohn
Les Hébrides - ouverture
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Variations sur un thème rococo
Laurent Petitgirard
Poème pour orchestre à cordes
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n°39
Dans le cadre des 20 ans du Grand Prix Lycéen des Compositeurs, une journée régionale inédite sera organisée à la Maison de la Culture d’Amiens, afin d’accueillir les nombreux lycéens participants des Hauts-de-France et leur permettre de rencontrer les six compositeurs en lice. A l’issue de ces échanges et pour prolonger cette découverte de la musique d’aujourd’hui, élèves et professeurs seront invités à assister à un concert de l’Orchestre de Picardie, qui interprètera entre autres une œuvre de Laurent Petitgirard, premier lauréat du Grand Prix Lycéen des Compositeurs.
Pour qui connait surtout le musicien de cinéma et de télévision, le Poème pour cordes (2002) révélera un compositeur de solide tradition française, habile à créer un ample espace symphonique, aimant les belles harmonies.
Des œuvres classiques et romantiques seront également au programme, à commencer par l’Ouverture des Hébrides, cette admirable « marine » romantique, que Mendelssohn acheva en 1832, sous le choc de sa visite de la grotte maritime de Fingal, au Nord de l’Écosse.
En contraste, les Variations sur un thème rococo » (1879) semblent évoquer, par leur titre, davantage une « musique d’intérieur » et même un peu « perruque et bas de soie ».
C’est pourtant une grande réussite de l’inspiration néoclassique de Tchaïkovski, respirant, sous le charme « amoroso » du violoncelle solo, toute la grâce d’un XVIIIe siècle de rêve. Même si l’ample et étourdissante variation finale retrouve une verve typiquement russe.
« Chaleureuse et automnale » disait de la Symphonie n°39 de Mozart le musicologue Robbins Landon… Peut-être avait-il à l’esprit la tendresse infiniment mélancolique du premier thème de l’Allegro… En tous cas, des trois ultimes et grandes symphonies de l’été 1788, celle-ci est la plus riche en contrastes, entre tension dramatique et un indéfinissable et merveilleux sentiment de féminité. Mais le radieux et jubilant Allegro conclusif montre que Mozart avait finalement transcendé dans le pur bonheur les différents « pôles » de sa personnalité.
Durée : 1h10
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Tarifs
carte MCA A,B,C : 17 €
carte MCA D,E : 13€
Individuel plein tarif : 29€ - groupe : 26€
19-26 ans et DE : 20€
-19 ans et bénéficiaire RSA : 13€