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musique symphonique
Gabriel Fauré
Pelléas et Mélisande - suite op.80
Germaine Tailleferre
Concertino pour harpe et orchestre
Felix Mendelssohn
Symphonie n°3 Ecossaise
Concert avec projection de chefs-d’œuvre du Musée de Picardie
Peu attiré par l’orchestre, Gabriel Fauré aura pourtant laissé quelques œuvres symphoniques marquantes provenant, pour l’essentiel, de commandes de musiques de scène. Il fut ainsi le premier compositeur, avant Debussy, Sibelius et Schoenberg à illustrer en 1898 le drame de Maeterlinck Pelléas et Mélisande. S’attachant surtout, dans la suite d’orchestre qu’il en tira en 1901, au personnage de Mélisande, Fauré avait su en évoquer l’aura de mystère impalpable, de douce tristesse, avec un mariage de charme et de tragique qui n’appartient qu’à lui.
« C’est de la musique qui sent bon », disait Darius Milhaud à propos de sa collègue et amie Germaine Tailleferre (1892-1983). Le Concertino pour harpe et orchestre ne démentira pas cette impression, même s’il faudra parler aussi de sa luminosité, de l’alliance enchanteresse entre les sonorités enveloppantes de la harpe et les couleurs vives et précises de l’orchestre. A vrai dire la « magie » de l’orchestre ravélien n’est pas si loin, une « influence » que la compositrice décline à sa manière, par exemple en y associant, dans le Finale, les accents joyeux d’une ronde populaire…
Composée en 1927 et dédiée à son mari, le caricaturiste Ralph Barton, l’œuvre est aussi liée à l’histoire personnelle de la musicienne et, indirectement, à sa condition de femme créatrice : le couple devait bientôt se séparer (Barton, dépressif et jaloux, se plaignait d’être en passe de devenir « M. Tailleferre »). Il est très probable que le côté solaire et optimiste du Concertino n’était pas sans rapport avec l’espoir de sauver son mariage.
Ébauchée dès 1829, lors d’un séjour en Écosse, la Symphonie n°3 de Felix Mendelssohn eut une longue genèse, marquée par bien des doutes, même si ceux-ci furent heureusement dissipés par une création triomphale à Leipzig en 1842. Nourrie autant d’impressions de voyage que des lectures de Walter Scott, « l’Écossaise » compte parmi les hauts chefs-d’œuvre symphoniques du compositeur.
L’Orchestre de Picardie est en résidence à la Maison de la Culture d’Amiens.
Durée : 1h15 avec entracte
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6 Place Georges Guérin 55100 Verdun
03.29.86.10.10
Tarifs
18€
14€
9€
6 Place Aristide Briand 60400 Noyon
03 44 93 28 20
Tarifs
tarif plein 15€
tarif réduit 10€
tarif réduit 5€
Tarifs
carte MCA A,B,C : 17 €
carte MCA D,E : 13€
Individuel plein tarif : 29€ - groupe : 26€
19-26 ans et DE : 20€
-19 ans et bénéficiaire RSA : 13€