Concert Un Opéra de Bach ? >
orchestreOrchestre de Picardie
directeur musicalArie van Beek
soprano Marie Perbost
contre-ténor Paul-Antoine Bénos-Djian
ténor Maxime Melnik
ténor Fabien Hyon
basse Jean-Christophe Lanièce
basse Sreten Manojlović
mise en scène Stuart Patterson
musique symphonique
Johannes Brahms
Sonata op.1 (orch. Henk de Vlieger)
Johann Sebastian Bach
Cantate BWV 201
Entre Apollon et Pan, la bataille fait rage : qui triomphera du concours du meilleur chanteur ? Tel est le sujet de la Cantate BWV 201 (1729), une des rares cantates profanes de J.S. Bach. Dans ce débat entre un art noble et savant – défendu par Apollon et le chant plus « facile » et populaire du dieu Pan, on a pu voir un reflet des conceptions artistiques du Cantor, et bien évidemment, de son choix en faveur d’Apollon. Même si celui-ci doit se garder d’une austérité mal venue. Le chœur final ne parle-t-il pas « d’une alliance entre l’art et le plaisir ? »
Quoiqu’il en soit, à travers récitatifs dramatiques, arias sublimes et mouvements de danse débridés, cette controverse mythologique a permis à Bach d’écrire sans doute son œuvre la plus proche d’un véritable opéra. …
« Assis au piano, il commença à dévoiler des contrées magnifiques. Nous fûmes entrainés dans des cercles de plus en plus enchantés. S’y ajoutait une technique de jeu absolument géniale qui transformait le clavier en un orchestre de voix plaintives ou jubilantes. C’étaient des sonates, mais qui cachaient de véritables symphonies. »
C’est en ces termes que Schumann rendit compte du choc qu’il reçut en septembre 1853, lorsque Brahms, alors âgé de vingt ans, lui joua deux sonates qu’il venait de composer.
S’agissant de l’opus 1, en do majeur, on ne peut qu’être saisi aujourd’hui encore de l’ampleur et de la puissance de vision de ce chef-d’œuvre juvénile : du romantisme exacerbé de l’Allegro initial, de la profonde poésie de l’Andante au thème de chanson populaire (« Furtivement la lune vient… »), de la violence presque sauvage du Scherzo, de l’évocation légendaire de « scènes de la forêt » que suggère le Finale…
Bref, pour paraphraser Schumann : un véritable « rêve de symphonie » devenant réalité avec la superbe orchestration du très talentueux arrangeur néerlandais Henk de Vlieger.
Durée : 1h05 avec entracte
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Rue Du Moulin Quignon, 80100 Abbeville
03 22 20 26 86
Tarifs
Tarif plein 19€
Tarif réduit 15€
Tarifs
carte MCA A,B,C : 17 €
carte MCA D,E : 13€
Individuel plein tarif : 29€ - groupe : 26€
19-26 ans et DE : 20€
-19 ans et bénéficiaire RSA : 13€