C’est à partir de 2014 que Soufiane Guerraoui intègre l’équipe d’improvisation professionnelle du Maroc, LAMI, au sein de laquelle il participe à de nombreuses rencontres nationales et internationales, aussi bien en tant que comédien que concepteur de formats scéniques originaux. En 2017, il co-fonde le collectif « Zanka bla Violence » au Maroc qui, via l’art et la culture, vise à participer à l’éradication des violences à l’égard des femmes dans l’espace public. Il joue en parallèle dans des pièces contemporaines, notamment le Dîner de Gala de Tayeb Saddiki et Hedda Gabler de Henrik Ibsen, qu’il interpréte au Ibsenfestivalen à Skien, en Norvège.

À l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq dont il sort diplômé en 2019, il découvre le théâtre physique, tournant fondamental dans son approche de la création et début d’une recherche personnelle sur le lien entre corps, espace et mouvement.

Depuis 2020, il partage son temps entre recherche, enseignement, écriture et mise en scène. Nous l’avons reçu la saison dernière dans le Masque anglais Cupid & Death mis en scène par Jos Houben et Emily Wislon. Parallèlement, avec sa compagnie Coliberté, il conçoit un spectacle de théâtre visuel et sonore, où il interroge la question du bonheur. L’Espace Jean Legendre coproduit ce projet étonnant et hors norme qui sera présenté en novembre prochain après une période de résidence de création sur notre scène.