Olivier Supiot est un dessinateur et scénariste de bande dessinée.

Il fut révélé à Angoulême dont il gagna le concours Graine de Pro’ en 1997. Après des études d’Arts Graphiques effectuées à Tours, il aborde la publicité. Quelques unes de ses planches sont publiées dans Fluide Glacial puis, en 1998, les Éditions du Cycliste éditent son premier album, « Erzurum », dont il assure le scénario.

Avec Eric Baptizat au scénario, ils créent une nouvelle série en octobre 1999 chez Glénat: « Marie Frisson », univers absurde où des monstres spectaculaires sont effrayés par une adorable chipie. Lancée par Tchô!, le magazine de Titeuf et sa bande, « Marie Frisson » fait l’objet d’un album tout en étant publiée dans Console Mania, un nouveau magazine de Jeux Vidéo.

En 2003, il obtient le Prix du dessin au festival d’Angoulême pour « Le Dérisoire ». En 2005, il publie « Féroce », toujours avec Éric Omond, une histoire de rédemption se déroulant dans le grand nord.

Par la suite, Olivier Supiot s’attaque seul, durant 3 ans, à la trilogie « Les Aventures oubliées du Baron de Münchhausen » (publiée chez Glénat, entre 2006 et 2008).

En 2010, il s’associe au dessinateur Boris Beuzelin pour nous livrer, chez Treize Étrange, le premier épisode du « Narval ». En 2014, il publie « La patrouille des invisibles ».

Avec « Le cheval qui ne voulait pas être une œuvre d’art » (2016), Olivier Supiot inaugure une nouvelle collection, collaboration entre Delcourt et Le Louvre, destinée à la jeunesse. Il avait déjà inauguré en 2015, toujours chez Delcourt, la collection Les enfants gâtés, avec « Pieter et le Lokken ».

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