DISTRIBUTION
DU CONCERT
DATES
ET LIEUX
— jeudi 9 décembre 20h30 Amiens
Maison de la Culture d'Amiens
2 Place Léon Gontier 80000 Amiens
03 22 97 79 77
— samedi 11 décembre 20h30 Hirson
Salle de l'Eden
80 Rue Charles de Gaulle 02500 Hirson
— dimanche 12 décembre 16h00 Brouchy
Salle polyvalente
Rue de l'Église 80400 Brouchy
03 23 81 11 48
— mercredi 15 décembre 20h30 Abbeville
Espace culturel Saint-André
Rue Du Moulin Quignon 80100 Abbeville
03 22 20 26 86
— jeudi 16 décembre 15h00 Amiens
CHU Amiens-Picardie
Avenue Laënnec 80480 Salouël
— vendredi 17 décembre 20h00 Saint-Just-en-Chaussée
Salle des Fêtes
Place René Benoist 60130 Saint-Just-En-Chaussée
03 44 19 35 28
PROGRAMME
DU CONCERT
Composée en 1914, orchestrée en 1921, The Lark Ascending (« L’Envol de l’Alouette ») de Ralph Vaughan Williams (1872-1958) est devenue, surtout dans les pays anglo-saxons, une des partitions les plus populaires du grand musicien britannique.
Inspirée d’un poème de George Meredith, l’œuvre interpelle toujours aujourd’hui par son esthétique, si l’on ose dire, très « planante ». Les épisodes cadentiels du violon solo s’y déroulent, sans barres de mesure, en de calmes et virtuoses arabesques imitant à merveille les évolutions aériennes de l’oiseau. Par un admirable effet, la partie orchestrale y apparait comme un décor « vu du ciel », faisant entendre, dans la section centrale, des échos de chants populaires anglais. Comme si Vaughan Williams avait voulu célébrer en ces temps proches de la Grande Guerre, la pérennité de la grande nation britannique.
Il Cimento dell’armonia e dell’inventione (« Le Combat entre la raison et l’imagination », pourrait-on traduire) : c’est sous cette appellation joliment allégorique que Vivaldi fit éditer à Amsterdam en 1725 un recueil de douze concertos pour violon.
Outre les célébrissimes « Quatre Saisons », la série présentait d’autres titres évocateurs comme celui du Concerto n°5 en mi bémol : La tempesta di mare. Gammes déferlantes, accents violent et textures serrées (avec, au centre un bref moment d’accalmie), le tout dans cette souveraine euphonie si caractéristique du style de Vivaldi, font de ce concerto, un vrai « bonheur dans la tempête ».
« Plutôt expression des sentiments que peinture » avait précisé Beethoven pour la création de sa Symphonie n°6 à Vienne en 1808. Ce qui n’avait pas empêché Debussy de trouver « trivial » le côté bucolique de la « Scène au bord du Ruisseau ». On y verrait plutôt aujourd’hui la marque d’une fraîcheur de regard essentielle et fondatrice, participant, au même titre que le lyrisme contemplatif du premier mouvement, l’humour du Scherzo « paysan », les hymnes de bergers du Finale, de cette extase sereine et grandiose, bienveillante et civilisatrice, à quoi nous invite la « Pastorale ».
Le concert du 16 décembre au CHU Amiens Picardie est réservé aux patients et leurs familles et à tous les personnels.