DISTRIBUTION
DU CONCERT
DATES
ET LIEUX
— vendredi 5 avril 20h30 Compiègne
Théâtre Impérial
3 Rue Othenin 60200 Compiègne
03 44 40 17 10
— samedi 6 avril 20h30 Hirson
Salle de l'Eden
80 Rue Charles de Gaulle 02500 Hirson
— vendredi 12 avril 20h30 Abbeville
Espace culturel Saint-André
Rue Du Moulin Quignon 80100 Abbeville
03 22 20 26 86
PROGRAMME
DU CONCERT
Une page majeure de la musique du XXème siècle, un grand concerto romantique et la plus française des symphonies de Mozart….Tel est le superbe programme que nous proposent l’Orchestre de Picardie et Nicolas Dautricourt, l’un des violonistes les plus doués de sa génération.
Sous titrée « à la mémoire de Béla Bartók », la Musique funèbre, pour cordes, de Witold Lutoslawski (1913-1994) fit sensation lors de sa création à Katowice en 1958. Il faut dire qu’avec ses quatre mouvements contrastés, son extrême clarté d’élocution associée à une expressivité très directe, la Musique funèbre s’avère une des œuvres les plus magistrales du grand compositeur polonais.
S’il eut du mal à s’imposer (notamment en France) jusqu’au début du XXème siècle, le Concerto en ré majeur de Brahms (1879) figure aujourd’hui au tout premier rang du répertoire violonistique. Il faut dire que le compositeur avait placé la barre très haut : à l’extraordinaire dramaturgie concertante du premier mouvement répond en effet la sublime lumière, à la fois vive et douce, dense et immatérielle que prodigue l’Adagio central. Et, suprême cadeau à l’auditeur, c’est par une fête bondissante et colorée, emmenée par un violon follement « tzigane » que conclura ce concerto majuscule.
Présentée en juin 1778 au Concert Spirituel, la Symphonie en ré majeur est l’œuvre la plus importante que Mozart composa au cours de son séjour dans la capitale française.
Se conformant au goût des parisiens pour la grandeur et le spectaculaire, le jeune compositeur avait choisi un thème « royal », énergique et solennel pour l’Allegro assai, avant d’utiliser nombre d’effets nouveaux à l’époque comme les crescendos d’orchestre, les contrastes dynamiques… Ce qui ne l’empêcha nullement d’imposer son empreinte personnelle sur l’ensemble de cette très belle symphonie.