DISTRIBUTION
DU CONCERT
DATES
ET LIEUX
— jeudi 25 novembre
20h00
Paris
Cathédrale Saint-Louis des Invalides
129 Rue de Grenelle 75007 Paris
PROGRAMME
DU CONCERT
Formé il y a une dizaine d’années, le formidable duo franco-russe Berlinskaya/Ancelle nous propose un « voyage à deux » parmi les trésors du répertoire concertant pour cette formation.
Mais c’est à l’orchestre seul et dans l’ambiance d’un délicieux jardin à la française que débutera le concert. Une Ouverture vive, matinale, pleine de fraicheur, un Menuet et une Gavotte très « XVIIIe siècle » une Pastorale plus secrètement « fauréenne », tels sont les quatre numéros de la Suite d’orchestre que Gabriel Fauré avait tiré de Masques et Bergamasques, un « divertissement verlainien » chanté et dansé, crée en 1919.
On changera résolument d’atmosphère avec le célèbre Concerto pour deux pianos de Francis Poulenc (1932). Au-delà du brillant patchwork stylistique habituel au compositeur, l’œuvre réserve de magnifiques moments de poésie, telles les sonorités balinaises de la fin du premier mouvement ou encore le véritable enchantement que procure le Larghetto, moins un « plagiat » de Mozart comme on a pu le dire, qu’un hommage ému et inspiré au maitre viennois. Avec la vigoureuse « toccata » finale, l’ensemble, emmené par la très brillante « double » partie pianistique, dégage ce mélange de charme prenant et de gaieté débridée qui a beaucoup fait pour son immense popularité.
Autre ambiance musicale en seconde partie : celle de la jeunesse et de ses prodiges.
Composé par un adolescent de 14 ans le Concerto pour deux pianos en mi majeur de Mendelssohn, longtemps délaissé, apparait aujourd’hui de plus en plus souvent au concert.
Il faut dire que son écriture pianistique spectaculaire et superbement décorative a beaucoup d’attraits ! L’œuvre avait été créée en 1823 par Mendelssohn lui-même et sa sœur ainée Fanny. Une création « familiale » à rapprocher du Concerto pour deux pianos en mi bémol K. 365 (1779) que Mozart avait interprété en compagnie sa sœur Nannerl. De ce chef-d’œuvre de la jeune maturité du compositeur, on entendra l’éblouissant Rondo final, dominé par un thème populaire d’origine française.