Le « Père de la symphonie ». C’est ainsi qu’est surnommé Joseph Haydn qui, en près de 40 ans, en composa plus d’une centaine. 104 pour être précis, 106 en comptant deux œuvres de jeunesse. L’influence qu’il exerça sur le genre est considérable. La Symphonie n° 46 date de 1772. C’est une œuvre courte, originale qui se rattache à la période dite Sturm und Drang, « Tempête et passion ». Ce mouvement issu de la littérature a concerné le domaine musical notamment viennois, connaissant son apogée vers 1770. Anticipant le romantisme, il visait à émouvoir profondément.

« Avec Mystery Galaxy, j’ai voulu essayer d’exprimer ce que l’indicible m’inspire, à travers une vision en parallèle – et en miroir – de l’espace cosmique et de nos galaxies intérieures » explique Riccardo Del Fra, l’une des grandes figures du jazz français d’aujourd’hui, également reconnu dans le milieu de la musique contemporaine. À la fois compositeur, improvisateur et contrebassiste, il a dans cette œuvre l’ambition originale de faire dialoguer un quintette de jazz avec un orchestre symphonique.

Les Boréades n’ont jamais été représentées ou même éditées avant le décès de Jean-Philippe Rameau en 1764. Elles sont même tombées dans l’oubli jusqu’à la fin du 20^e siècle. L’argument de cette tragédie lyrique, une des dernières de l’histoire, est tiré de la mythologie gréco-romaine : la reine Alphise doit choisir son époux qui, selon la tradition, doit appartenir à la lignée de Borée, dieu du vent du nord. Aux deux prétendants répondant à ce critère, elle préfère Abaris, dont on ignore l’origine…

La Fondation CMNE soutient le concert à Chambly, en tant que « Mécène musique et ruralité ».