DISTRIBUTION
DU CONCERT
DATES
ET LIEUX
— jeudi 2 septembre 10h30 Amiens
Ecole La Vallée
70 Rue Legrand d'Aussy 80000 Amiens
— jeudi 2 septembre 14h30 Amiens
Ecole Georges Quarante
gymnase du Collège Rosa Parks avenue du Languedoc 80012 Amiens 80000 Amiens
— vendredi 3 septembre 10h30 Poulainville
Ecole Philippe Bovin
Rue Paul Langevin 80260 Poulainville
— vendredi 3 septembre 14h30 Amiens
Ecole Saint-Pierre
Salle Valentin Haüy 91 Rue Valentin Haüy 80080 Amiens
PROGRAMME
DU CONCERT
Chaque rentrée c’est le même scénario qui se joue dans tous les établissements scolaires français. Et s’il était possible de vivre ce grand jour différemment ? Les élèves d’Amiens Métropole en font depuis quatre ans l’expérience avec bonheur. Partagés entre le stress de la nouveauté et le plaisir de retrouver les camarades de classe, ils ont la possibilité de commencer l’année en musique avec un vrai concert de l’orchestre en grande formation au sein même de leur établissement, le jour de la rentrée ou dans la semaine qui suit. D’une durée d’une heure, cette intervention permet d’écouter des extraits du répertoire, d’en apprendre plus sur l’orchestre et ses musiciens, sur le rôle de chef d’orchestre etc. De quoi faire de la rentrée un moment inoubliable et qui sait, susciter de nouvelles vocations ?
La Symphonie en la majeur de Beethoven passa relativement inaperçue lors de sa création à Vienne le 8 décembre 1813. Il s’agissait en effet un concert de bienfaisance au profil des soldats blessés à la toute récente bataille de Hanau. Et si le compositeur remporta néanmoins un beau succès auprès du public patriote, ce fut surtout avec la spectaculaire et anecdotique Bataille de Victoria, avec fanfares et vrais coups de canon…
Redonnée l’année suivante l’œuvre fit cette fois un triomphe et s’imposa rapidement dans toute l’Europe, même si certains continuèrent longtemps de s’effrayer de ses audaces. « Musique composée par un ivrogne », selon Friedrich Wieck (le beau-père de Schumann) ou « par un fou » selon Weber, son Finale inspira à Thomas Beecham une singulière comparaison : « que peut-on faire avec ça ? C’est comme un troupeau de bisons sautant partout ! » Il est vrai que, et même s’il faut faire la part des boutades provocatrices dont était coutumier le célèbre chef d’orchestre britannique, ce mouvement dégage une énergie tellement prodigieuse, à la fois massive et bondissante, qu’on comprendrait presque qu’il ait pu susciter une telle réaction négative…
Quoiqu’il en soit, des « commencements du monde » de l’Introduction au tellurisme joyeux du Finale, en passant par la sublimissime marche lente du fameux Allegretto et sans oublier le grand et puissant Scherzo, la « Septième », est tout entière une pure célébration du rythme : « Apothéose de la danse », selon Wagner. Par-là, elle s’avère aussi la plus terrienne, la plus « physique », la plus dionysiaque des symphonies du maitre. Ce qui ne limite en rien les extraordinaires transcendances de l’esprit que l’œuvre ne cesse parallèlement de déployer.