DISTRIBUTION
DU CONCERT
DATES
ET LIEUX
— vendredi 7 octobre 20h30 Compiègne
Théâtre Impérial
3 Rue Othenin 60200 Compiègne
03 44 40 17 10
— samedi 8 octobre 20h30 Hirson
Salle de l'Eden
80 Rue Charles de Gaulle 02500 Hirson
— vendredi 14 octobre 20h30 Abbeville
Théâtre Municipal
Boulevard Vauban 80100 Abbeville
03 22 20 26 86
— jeudi 20 octobre 20h00 Saint-Quentin
Théâtre Jean Vilar
Place de l'Hôtel de Ville 02100 Saint-Quentin
03 23 62 36 77
— vendredi 21 octobre 14h30 Amiens
Maison de la Culture d'Amiens
2 Place Léon Gontier 80000 Amiens
03 22 97 79 77
— vendredi 21 octobre 20h30 Amiens
Maison de la Culture d'Amiens
2 Place Léon Gontier 80000 Amiens
03 22 97 79 77
PROGRAMME
DU CONCERT
L’eau et la musique… On ne compte pas les œuvres musicales qui, au moins depuis l’époque baroque, ont été reliées à l’élément aquatique. A cet égard, le romantisme aura été particulièrement riche. Mendelssohn, par exemple, consacrera à ce thème de plusieurs pages symphoniques dont, en 1834, La Belle Mélusine, une ouverture inspirée par l’histoire d’une sirène qui épouse un chevalier « terrien ». De cette belle pièce d’orchestre, on retiendra notamment le thème de Mélusine, avec ses arpèges ondoyants à la clarinette, qui servira de modèle à bien d’autres compositeurs fascinés par l’eau, de Wagner à Smetana…
Les Eaux mais aussi La Montagne, Les Champs, La Ville, tels sont les quatre « tableaux paysagistes » que Thomas Adès, dans la tradition de tant de musiques descriptives du passé, n’hésite pas à revisiter. Créés en 2016 dans leur version pour violoncelle et orchestre, ces Lieux retrouvés témoignent du grand art figuratif du compositeur britannique né en 1971. Face à un environnement orchestral raffiné, l’instrument soliste se fait tour à tour doux et chantant (début des eaux), audacieusement pittoresque (les pizzicati de la montagne), minimaliste (les champs) ou encore savoureusement agressif dans la ville, ce cancan macabre plaisamment détourné d’Offenbach…
Créée à le 17 juillet 1717, à l’occasion d’un voyage du Roi George 1er sur la Tamise, La Water Music de Haendel représente sans doute l’une des plus belles musiques de fête de tous les temps. Des trois Suites, la deuxième, en ré majeur est particulièrement éclatante avec ses cors et trompettes en majesté, ses formidables airs à danser comme le très célèbre Hornpipe, le robuste Menuet, la Bourrée conclusive…
Souvent associée à la première symphonie, composée un an plus tôt, la Symphonie en si bémol (1814) de Schubert a pourtant une personnalité bien à elle. Une certaine allure « italienne » par exemple dans l’Allegro, où le très jeune musicien semble découvrir les ressources des sonorités de flûte… Au-delà des progrès dans l’aisance formelle, on discerne déjà, dans les deux mouvements extrêmes notamment, cette conception si personnelle d’un « moteur » symphonique fluide, continu, inlassable. Mais le plus émouvant reste encore cette façon de pasticher ingénument Haydn (Andante à variations) ou Beethoven (premier thème de l’Allegro et Menuet) tout en leur insufflant cette brise légère du « romantisme schubertien » qui fait toute la différence.