DISTRIBUTION
DU CONCERT
DATES
ET LIEUX
— vendredi 9 décembre
20h30
Saint-Just-en-Chaussée
Salle des Fêtes
Place René Benoist 60130 Saint-Just-En-Chaussée
03 44 19 35 28
— samedi 10 décembre
20h30
Villers-Cotterêts
Gymnase Germain Thibault
Rue Alfred Juneaux 02600 Villers-Cotterêts
— dimanche 11 décembre
16h00
Brouchy
Salle polyvalente
Rue de l'Église 80400 Brouchy
03 23 81 11 48
— jeudi 15 décembre
20h30
Amiens
Maison de la Culture d'Amiens
2 Place Léon Gontier 80000 Amiens
03 22 97 79 77
— vendredi 16 décembre
20h00
Valenciennes
Le Phénix - Scène nationale
Bd Henri Harpignies, 59300 Valenciennes
03 27 32 32 32
— samedi 17 décembre
20h30
Hirson
Salle de l'Eden
80 Rue Charles de Gaulle 02500 Hirson
PROGRAMME
DU CONCERT
Brillant représentant de la création musicale japonaise d’aujourd’hui, Dai Fujikura (né en 1977) n’apprécie pas forcément les chants d’oiseaux et autres bruits d’insectes tels qu’on peut communément les entendre en se promenant en forêt. « S’il vous plait, faites des sons plus jolis et variés ! » a-t-il envie de leur dire. C’est pourquoi l’ambiance sonore de Secret Forest (2008) est essentiellement le produit de sa propre imagination. Et l’on doit avouer que le résultat -une masse mouvante des cordes face aux très suggestives sonorités aux instruments à vent disposés autour du public- s’avère particulièrement convaincant
Tout comme Siegfried Idyll, les Wesendonck Lieder de Wagner sont nés dans des circonstances les plus privées qui soient. C’est en effet pour se rapprocher de Mathilde Wesendonck (l’épouse de son riche protecteur Otto Wesendonck) que le compositeur met en musique les cinq poèmes écrits de la main de celle qui deviendra son amante. Conçue pour voix de femme, le cycle conjugue un langage harmonique déjà proche de celui de l’opéra Tristan et Isolde (notamment dans le dernier lied Träume) et un écriture vocale somptueuse et exigeante (toutefois plus « mélodique » que souvent chez Wagner) qui a séduit les plus grandes interprètes. Nul doute que le magnifique talent de la jeune mezzo-soprano britannique Anna Harvey saura relever le défi…
Ébauchée dès1829, lors d’un séjour en Ecosse, la Symphonie n° 3 de Mendelssohn eut une longue genèse, marquée par bien des doutes, même si ceux-ci furent heureusement dissipés par une création triomphale à Leipzig en 1842.
Nourrie autant d’impressions de voyage que des lectures de Walter Scott, « l’Ecossaise » contient des pages merveilleusement descriptives, tel ce premier mouvement « de brumes, d’embruns et de tempêtes » évoquant quelque légende de la mer. Ou encore cette danse locale au rythme irrésistible (un « pibroch ») en guise de scherzo. Mais l’admirable mouvement lent, une rêveuse « romance sans paroles » évoluant vers une sorte de marche funèbre, raconte sans doute un voyage plus intérieur. Enfin le climat changera à nouveau avec l’Allegro vivacissimo, vaste et puissante « course » symphonique précédant une étonnante coda en forme d’hymne de célébration, à l’émotion communicative…