DISTRIBUTION
DU CONCERT
DATES
ET LIEUX
— samedi 29 janvier 19h00 Hirson
Salle de l'Eden
80 Rue Charles de Gaulle 02500 Hirson
— mardi 1 février 20h30 Compiègne
Théâtre Impérial
3 Rue Othenin 60200 Compiègne
03 44 40 17 10
— vendredi 4 février 20h30 Amiens
Maison de la Culture d'Amiens
2 Place Léon Gontier 80000 Amiens
03 22 97 79 77
PROGRAMME
DU CONCERT
Cythère est le nom de « l’Ile des plaisirs » de la mythologie grecque, magnifiée par Watteau et, plus près de nous, célébrée par Guillaume Connesson dans son Concerto pour quatuor de percussions (2014). « Peaux », claviers et instruments de l’orchestre s’y donneront la réplique pour un intense et jubilant festival de rythmes et de couleurs.
Avec ses six solistes (2 hautbois, 2 violons, 2 violoncelles), le Concerto grosso n° 2 de l’op. 3 de Haendel qu’on entendra en ouverture, n’est pas non plus avare de faste et couleurs. On y remarque notamment le magnifique solo de hautbois dans l’Adagio, la délicatesse des échanges entre hautbois et cordes dans le Menuet, l’ampleur royale » de la Gavotte conclusive…
La Septième Symphonie de Beethoven passa relativement inaperçue lors de sa création à Vienne le 8 décembre 1813. Il s’agissait en effet d’un concert de bienfaisance au profit des soldats blessés à la toute récente bataille de Hanau. Et si le compositeur remporta néanmoins un beau succès auprès du public patriote, ce fut avec la spectaculaire et anecdotique Bataille de Vitoria, avec fanfares et vrais coups de canon…
Redonnée l’année suivante la Symphonie en la majeur fit cette fois un triomphe et s’imposa, rapidement dans toute l’Europe, même si certains continuèrent longtemps de s’effrayer de ses audaces. « Musique composée par un ivrogne », jugera par exemple Friedrich Wieck (le beau-père de Schumann) ou « par un fou » selon Weber….
Des « commencements du monde » de l’Introduction au tellurisme joyeux du Finale, en passant par la sublimissime marche lente du fameux Allegretto et sans oublier le grand et puissant Scherzo, la « Septième », est tout entière une pure célébration du rythme : « Apothéose de la danse », selon Wagner. Par-là, elle s’avère aussi la plus terrienne, la plus « physique », la plus dionysiaque des symphonies du maitre. Ce qui ne limite en rien les extraordinaires transcendances de l’esprit que l’œuvre ne cesse parallèlement de déployer.