Concert Side by Side 2020 – concerts annulés >
orchestreOrchestre de Picardie
directionOlivier Holt
musique symphonique
Wolfgang Amadeus Mozart
L'Enlèvement au Sérail - ouverture
Igor Stravinski
Symphonie pour instruments à vent (version 1947)
Felix Mendelssohn
Symphonie pour cordes n°10
Ludwig van Beethoven
Symphonie n°1
L’Orchestre de Picardie et l’ESMD reviennent avec un concert Side by Side !
Après le succès de la première édition en 2019 la collaboration se poursuit ; le temps d’un programme, l’Orchestre de Picardie intègre dans ses rangs, pour la moitié de son effectif, des étudiants de l’ESMD. À la clef, une expérience unique pour de jeunes artistes qui se destinent à une carrière professionnelle : vivre l’expérience « grandeur nature » d’une production symphonique sous la baguette d’un chef renommé, en bénéficiant du compagnonnage de musiciens d’orchestres expérimentés.
Suraigus perçants du piccolo, joli vacarme des percussions « turques », rythme d’une marche militaire sur-vitaminée…C’est aux sons pittoresques et joyeux de l’Ouverture de L’Enlèvement au Sérail, le premier singspiel du jeune Wolfgang Amadeus Mozart (1782), que sera donné le coup d’envoi du concert.
S’ensuivra l’œuvre par laquelle Stravinski mit un point final à sa période russe et iconoclaste avant sa conversion au néoclassicisme.
Datant de 1920, les Symphonies d’instruments à vent (au pluriel et au simple sens étymologique « d’instruments jouant ensemble ») sont écrites à la mémoire de Debussy, le compositeur, disparu en 1918, que Igor Stravinski admirait le plus. Leur langage vient en droite ligne de celui du Sacre du Printemps mais épuré de tout prétexte illustratif.
Ainsi, sous les couleurs fauves des instruments à vent, chorals et fanfares hiératiques, « pastorales primitives » (souvent en duos ou trios) se succèdent en courtes séquences d’une invention (notamment rythmique) toujours renouvelée. Le discours harmonique et contrapuntique est rude, impitoyable…toujours merveilleusement « jouissif » à l’oreille.
Redécouvertes dans les années 1960, les treize symphonies pour cordes que Felix Mendelssohn écrivit entre sa 12e et 14e année (1821-1823), étonnent toujours par leur facture déjà professionnelle, mais pas seulement. Ainsi, après une introduction lente un peu indécise,
L’Allegro de la Symphonie n° 10, en si mineur, (en un seul mouvement) séduit par son élan « Sturm und Drang » conjuguée (second thème) à un charme très mozartien…Et le bref et foudroyant Presto final montre un élève-compositeur déjà très sûr de ses effets.
Crée au début de l’année 1800, la Première Symphonie de Ludwig van Beethoven a été longtemps considérée comme une simple continuation des modèles de Haydn. Ce qui faisait bon marché de ses innovations, tel, notamment, le tempo inhabituellement rapide du Menuetto (en fait déjà un scherzo). Quoi qu’il en soit, par la fermeté de sa facture et la richesse de ses idées, bref, par le bonheur d’écoute qu’elle ne cesse d’offrir à l’auditeur, cette page magistrale du jeune maitre inaugurait en beauté le cycle symphonique le plus illustre de l’histoire de la musique.
Durée :
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4 Rue Paul Doumer 59200 Tourcoing
03 20 26 60 74
Tarifs
entrée gratuite
65 Rue de Soubise 59100 Roubaix
03 20 70 03 00
Tarifs
entrée gratuite