DISTRIBUTION
DU CONCERT
DATES
ET LIEUX
— vendredi 3 février 20h30 Compiègne
Théâtre Impérial
3 Rue Othenin 60200 Compiègne
03 44 40 17 10
— samedi 4 février 20h30 Amiens
Maison de la Culture d'Amiens
2 Place Léon Gontier 80000 Amiens
03 22 97 79 77
PROGRAMME
DU CONCERT
En juillet 1960, Chostakovitch se rend en Allemagne de l’Est pour composer la musique d’un film de propagande intitulé Cinq jours, cinq nuits. S’il rencontrait des difficultés à la composer, il ne lui fallut que trois jours pour écrire le Quatuor n°8. En ces temps troublés, la musique de chambre et le quatuor en particulier étaient pour lui un lieu d’expression privilégié. L’œuvre est profondément autobiographique. S’y retrouvent des citations de ses Symphonies n°1 et 5, de son Concerto pour violoncelle, de son opéra Lady Macbeth de Mtsensk mais également du motif DSCH, le début de ses initiales qui correspond, dans la notation musicale allemande, aux notes ré – mi bémol – do – si. Son élève, Rudolf Barshai fit de ce chef-d’œuvre une transcription pour orchestre à cordes que le compositeur jugea même meilleure que l’original !
« Comme la mort […] est l’ultime étape de notre vie, je me suis familiarisé depuis quelques années avec ce meilleur et véritable ami de l’homme, de sorte que son image non seulement n’a pour moi rien d’effrayant mais est plutôt quelque chose de rassurant et de consolateur. »écrit Mozart à son père. Quatre ans plus tard, en 1791, alors qu’il vient d’achever des ouvrages majeurs comme La Clémence de Titus ou La flûte enchantée, il entame la composition d’un Requiem qu’il ne pourra jamais finir, emporté lui-même par la mort à seulement 35 ans.Les thèses les plus farfelues et noires circulèrent au sujet des circonstances de composition de la partition. Elle n’en demeure pas moins d’une beauté et d’une solennité transcendante et apaisante. Franz Xaver Süßmayr, élève du maître, terminera ce Requiem en tous points mythique.